Lettre aux parents d'enfants hors normes
Un récit pour vous donner de l’espoir et en finir avec la narration d’un système qui vise à pulvériser la différence. English text included
Avant d’entrer dans le cœur de cette newsletter, je voulais vous informer que j’organise une nouvelle visite guidée pour dix participants le mercredi 16 juillet de 15h à 18h à Paris. Après mon circuit artistique et gourmand Rive Gauche, ma dernière virée romantique dans le Neuvième arrondissement, je vous propose de faire une expérience olfactive et healthy dans le Premier arrondissement. Au programme de ce nouveau rendez-vous : Rencontre et goûter bienfaisant chez Maisie Café, en présence de sa fondatrice Isabella Capece qui nous racontera comment elle compile ses passions pour le wellness, l’art et la mode. Nous irons ensuite visiter le sublime Musée de la Marine, place de la Concorde, qui propose un parcours olfactif dont j’ai déjà parlé dans cette newsletter et que j’ai adoré. Nous serons accompagnés par une guide rien que pour nous. Nous terminerons l’après-midi dans le laboratoire de celle qui a imaginé les senteurs pour le musée de la Marine. Créatrice des parfums Odeur de Sainteté, Chantal Sanier qui s’inspire de la nature et du sacré accepte de nous recevoir. Son lieu de création qui donne sur la Seine va beaucoup vous inspirer, autant visuellement qu’olfactivement. J’organise cette expérience à la dernière minute, de façon spontanée et instinctive, j’espère que vous n’êtes pas tous déjà partis en congés. Le tarif par personne est de 150€ (140€ pour les abonnés payant de ma newsletter et pour les abonnés de Lili Barbery TV). Il n’y a que 10 places disponibles, écrivez-moi vite à contact@lilibarbery.com pour vous inscrire !



Lettre aux parents d’enfants hors normes
« Je voulais vous voir parce que votre fille semble beaucoup s’ennuyer en classe. Elle ne se tient pas droite lorsqu’elle est assise. Elle a tendance à s’affaler et a du mal à rester concentrée sur une activité » a signalé l’institutrice. C’était il y a quinze ans, juste avant les vacances de la Toussaint. Jeanne venait tout juste d’avoir trois ans et d’entrer à l’école maternelle. J’ai cru qu’il s’agissait d’une caméra cachée. Comment pouvait-on reprocher à une enfant si jeune de ne pas réussir à rester la colonne bien droite pendant toute une matinée d’école ? Ma fille qui sortait de deux ans de bonheur total à la crèche m’avait alors reproché « d’avoir menti. L’école, c’est moins bien que jouer à la crèche ». Je ne savais pas alors que ce n’était que le début d’un long parcours de souffrance scolaire.